Aller au contenu

Le projet et ses fondateurs

Bois en Héritage est né d’une prise de conscience suite à une succession : celle de Jean FRANCOIS, exploitant forestier, propriétaire d’un site familial dans l’Aube, sur lequel est implantée, depuis 1939, une scierie, que son père Maurice a créé au tout début de la Seconde Guerre Mondiale. Elle est située au sein d’un parc de 5 hectares comprenant une peupleraie de 2,5 hectares et 450 peupliers, et d’1,5 hectares de foncier encore disponible et non exploité à
date.

L’héritage est une responsabilité et un engagement pour soi-même, sa famille et les générations futures.
Soucieux de faire perdurer l’histoire de la scierie et de valoriser ce site exceptionnel en s’appuyant sur de futurs mécènes et entrepreneurs, Frédéric PERROUSSEAUX, son petit-fils, a choisi de créer une association en 2024 baptisée Bois en Héritage. Faire de ce site un héritage commun, éco-responsable et intégrant une dimension de biodiversité est toute l’ambition fixée par ce projet : Restaurer, reboiser, cultiver. C’est un projet associatif à impact local partagé avec des entreprises ou des particuliers soucieux de s’engager au service de l’environnement et du développement durable.

Le projet imaginé par Frédéric est à plusieurs étages :

Dans un temps 1, restaurer la scierie et ses anciennes scies à ruban et sauvegarder un peu d’histoire récente pour en faire un lieu d’accueil atypique pour des séminaires, réunions ou autres moments de partage pour les entreprises.
Au fil des décennies, les scieries de ces petits villages de l’aube ont disparu ne laissant derrière elles aucune trace. Elles ont pourtant joué un rôle central dans l’économie locale d’après-guerre. Ces scieries, souvent gérées par des familles sur plusieurs générations ont bénéficié d’une demande accrue en bois pour la reconstruction. Ce qui a été le cas de cette scierie dont la toute première activité en 1939 a été la production de traverses de chemin de fer en exploitant les bois de la forêt de Chaource. Ces scieries étaient caractérisées par un savoir-faire artisanal transmis de père en fils. Cependant, à partir des années 1970-1980, la concurrence des grandes scieries industrielles et l’évolution des techniques de production ont mis ces petites structures en difficulté. Certaines ont su se diversifier ou se spécialiser. La scierie François a cessé son activité en 1988 (à confirmer). Elle ne produisait plus que des palettes pour quelques gros industriels tel que Michelin à Troyes.
La proximité de Paris et de Lyon est idéale pour les séminaires d’entreprises notamment, qui trouveraient sur site de quoi nourrir un volet de visite dédié au développement durable et environnemental.

Mais parler de scierie c’est aussi parler de bois dans un contexte où le reboisement est un enjeu majeur d’un point de vue environnemental. Le bois étant aussi une matière première, il y a également un enjeu économique. C’est donc sur cette balance entre enjeu environnemental et enjeu économique qu’il faut réfléchir et agir sobrement pour permettre une meilleure exploitation des arbres, une production de matière première Made in France pour une consommation locale. Les bois de production doivent être coupés, en fonction de leur état et de leur âge, ils doivent être replantés. C’est une responsabilité incontournable. C’est le cas du peuplier.

Bois en Héritage
Bois en Héritage

L’héritage est une responsabilité et un engagement pour soi-même, sa famille et les générations futures.
Soucieux de faire perdurer l’histoire de la scierie et de valoriser ce site exceptionnel en s’appuyant sur de futurs mécènes et entrepreneurs, Frédéric PERROUSSEAUX, son petit-fils, a choisi de créer une association en 2024 baptisée Bois en Héritage. Faire de ce site un héritage commun, éco-responsable et intégrant une dimension de biodiversité est toute l’ambition fixée par ce projet : Restaurer, reboiser, cultiver. C’est un projet associatif à impact local partagé avec des entreprises ou des particuliers soucieux de s’engager au service de l’environnement et du développement durable.

Bois en Héritage
Bois en Héritage

La taille du site ouvre la voie à une nouvelle ambition : créer un espace dédié à la biodiversité grâce à une agriculture respectueuse et diversifiée. Deux options s’offrent pour exploiter les 1,5 hectares encore disponibles : une ferme florale ou une microferme de maraîchage bio-intensif, chacune avec un fort potentiel pour enrichir l’écosystème local.

Une ferme florale permettrait de cultiver des fleurs de saison, destinées à la vente en circuit court, tout en favorisant la biodiversité grâce à une production horticole durable. Alternativement, une microferme de maraîchage bio-intensif pourrait produire des légumes de saison, également destinés à une distribution
locale, tout en optimisant l’espace cultivé et en respectant les principes d’agroécologie.

Pour concrétiser ce projet, Frédéric Perrousseaux a proposé une approche associative. Cette forme permettrait de mobiliser un large éventail d’acteurs, qu’ils soient simples soutiens financiers ou engagés activement dans la création et la gestion de l’un de ces projets agricoles. Que ce soit pour donner vie à une
ferme florale vibrante ou à une microferme de légumes, cette initiative offre une opportunité unique de contribuer à un modèle agricole local et inspirant.

Bois en Héritage

Localiser le projet

Bois en Héritage

Le site se situe à 192km de Paris, 330km de Lyon sur la commune de Crésantignes, dans l’Aube (312 habitants).
Le site est niché entre la forêt d’Othe et la Forêt de Chaource.